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Le titre dit tout, non? Aujourd’hui, plutôt que de parler de livres (une sélection de mes meilleures lectures du début d’année arrivera bientôt), je voulais vous parler cinéma. J’ai choisi quelques perles parmi les films que j’ai découverts l’an dernier, et je suis prête à parier que vous ne les connaissez pas tous.
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Garden State (2004)
Grand coup de cœur pour ce film dont je n’avais jamais entendu parler avant l’année dernière, et que j’ai revu quelques mois plus tard avec le même plaisir teinté de nostalgie. Ce n’est pas un film dont le synopsis révèlera grand-chose. Tout est dans l’écriture des personnages et l’immense douceur qui s’en dégage. Je me souviens que l’article qui conseillait Garden State le présentait comme l’alternative aux films « générationnels » dans lesquels tout le monde ne se reconnaît pas. Et c’est exactement ce qu’il a été pour moi. Je me reconnais rarement dans les films destinés à ma tranche d’âge, notamment les comédies romantiques (au secours). Garden State est un petit bijou pour tous les gens qui ne se sentent pas forcément en phase avec leur génération (ou avec le monde). A regarder avec un paquet de mouchoirs, juste au cas où.
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About Time (Il était temps en VF, 2013)
Je viens de dire que je fuyais les films romantiques, et voilà que je place un des films les plus romantiques qui soient dans mon palmarès. Oui, mais ce n’est pas n’importe quel film romantique. C’est l’histoire de Tim, joué par l’excellent Domhnall Gleeson, qui apprend à 21 ans qu’il a le pouvoir de retourner dans le passé et de modifier des évènements, avec toutes les conséquences que cela implique. Plutôt que de se lancer dans une grande croisade pour réparer tous les torts du monde, le film suit le parcours de Tim alors qu’il avance d’un pas mal assuré dans la vie. C’est une célébration des petits riens du quotidien, et de la nécessité de lever le nez pour regarder autour de soi. Et il y a Bill Nighy, ce qui devrait être le seul argument pour regarder ce film.
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Ex Machina (2014)
Techniquement, j’ai découvert ce film en 2017, mais je n’avais pas fait d’article cinéma à ce moment, et j’ai revu ce film avec autant de plaisir l’an dernier. C’est un film de science-fiction minimaliste, en quelque sorte. Avec Domhnall Gleeson (il se peut que j’ai fait une fixette sur cet acteur).
Caleb, un codeur de grand talent, remporte un concours dont le prix est la participation à un programme révolutionnaire mené en grand secret par son employeur, le mystérieux Nathan (Oscar Isaac, fabuleux). Caleb découvre que son travail est de mener le test de Turing face à un robot humanoïde doté d’une intelligence artificielle.
La première chose qui m’a marquée, dans ce film, c’est Domhnall Gleeson son esthétique. Epurée, elle laisse toute la place aux personnages tout en les plaçant dans un espace hors du temps. L’histoire est finalement assez simple, mais une grande partie de l’intérêt réside dans la personnalité des protagonistes et leurs échanges : Caleb, assez lisse mais pas idiot, Nathan, de plus en plus dérangeant, et la trouble Ava, aux réactions plus qu’humaines.
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Mary (Gifted en VO, 2017)
Mary raconte l’histoire de… Mary, jeune fille surdouée et orpheline, qui vit avec son oncle Frank et un chat. (Oui, le chat est important.) Lui est convaincu que Mary s’épanouira plus dans le système éducatif classique, entourée de jeunes avec qui sociabiliser, plutôt que dans une institution qui lui offre une scolarité adaptée à ses capacités intellectuelles hors-normes. Evelyn, la grand-mère de Mary n’est pas de cet avis, et souhaite obtenir la garde de l’enfant.
Je ne sais pas combien de fois j’ai déjà écrit ce mot depuis le début de mon article, mais ce film est incroyablement touchant. Frank n’est pas un homme parfait (bien qu’il soit joué par Chris Evans, ce qui compte pour certain-e-s), mais il entoure Mary de tout l’amour qu’il lui est possible de donner, et Evelyn n’est pas non plus décrite comme un monstre sans cœur animée seulement par le désir de chapeauter le développement d’un petit génie. Les personnages sont nuancés, et la petite Mary vous fera fondre.
Prévoyez les mouchoirs, mais attendez-vous aussi à un océan de tendresse.
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Mamma Mia ! Here We Go Again (2018)
Après au moins trois films à fort potentiel lacrymal, vous pensiez peut-être vous détendre devant une bonne comédie musicale pleine de pep’s ? Et bien oui, et non. Mamma Mia 2 est dans la droite lignée du premier, avec une énergie folle qui ne peut que vous embarquer si vous acceptez de lâcher prise. J’ai passé le film avec un grand sourire aux lèvres. J’avais adoré le premier, et je trouve celui-là à son niveau, avec le petit bonus de nouveaux personnages auxquels je me suis plus identifiée.
Je préfère juste vous prévenir que la fin est bouleversante. Ma sœur, que j’ai kidnappée pour l’emmener au cinéma avec moi, pourra le confirmer : on a fini le film en miettes toutes les deux.
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Confident royal (2017)
D’habitude j’aime beaucoup les films historiques, mais en 2018 j’ai été étonnée de ne voir apparaître que celui-ci dans mes favoris. Par contre, c’est un immense favori. Confident Royal raconte la rencontre entre la reine Victoria et Abdul Karim, un clerc indien envoyé en Angleterre à l’occasion du jubilé de la reine, en 1887. Malgré le fossé qui les sépare, ils se prennent d’amitié l’un pour l’autre, faisant fi des conventions et des regards outrés de l’entourage de l’impératrice.
Au-delà de son aspect historique (inspiré d’une histoire vraie), ce film nous fait passer par tout le spectre des émotions car ce sont les personnages qui sont au cœur de l’histoire. Les premières minutes sont très drôles, jouant sur le choc des cultures, puis c’est le souffle de cette amitié envers et contre tout qui nous embarque, avant de laisser apparaître une note douce-amère à mesure que le film progresse. Les dialogues sont savoureux, et les acteurs toujours justes.
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La Neuvième vie de Louis Drax (2016)
J’ai découvert ce film des plus étranges via sa bande-originale, composée par un artiste que j’admire : Patrick Watson. Il est sorti directement en VOD en France, ce qui est dommage car le voir sur grand écran ajouterait encore plus à l’expérience. C’est ainsi que je qualifierait ce film : une expérience. Son atmosphère est époustouflante, sans avoir recours à des moyens extravagants.
Louis Drax est un jeune garçon dont la vie jusqu’ici a été jalonnée par une série d’accidents potentiellement mortels mais dont il a presque miraculeusement réchappé à chaque fois. Pourtant, quand s’ouvre le film, il est plongé dans le coma. Un médecin, joué par Jamie Dornan, s’intéresse à son cas et mène l’enquête pour découvrir ce qui s’est passé, à la frontière du rêve et de la réalité.
La Neuvième vie de Louis Drax est un film à tiroirs, qui déploie un éventail de possibilités avant un twist final assez retors et scandaleux, mais toujours fascinant – quand on se souvient qu’étymologiquement, la fascination est un subtil mélange d’amour et d’horreur.
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Les Indestructibles 2 (2018)
Un des derniers films découverts en 2018, dégusté le soir de Noël. J’avais revu le premier opus plus tôt dans l’année et avais été assez déçue alors que j’en gardais un bon souvenir. J’approchais donc ce deuxième volet sans savoir à quoi m’attendre, et j’ai été agréablement surprise. Les personnages sont fouillés et, plus que l’histoire qui a peu retenu mon attention, ce sont les relations qu’ils entretiennent les uns avec les autres qui font le succès de ce film, selon moi. Le petit Jack-Jack vaut à lui seul le détour, et sa ressemblance avec mon neveu m’a fait pleurer de rire !
Quels ont été vos films préférés en 2018 ?
My favourite movies of 2018
The title says it all, doesn’t it? Today, rather than talking about books (though I have a selection of my best reads since the start of the year coming soon), I wanted to have a chat about cinema. I have picked a few gems from the movies I discovered last year, and I am ready to bet you don’t know them all.
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Garden State (2004)
I have the biggest crush on this movie. I had never heard about it before last year; and I watched it again a few months after discovering it with the same pleasure tinged with nostalgia. The synopsis won’t tell you much about it. Everything lies in the characters and the bottomless tenderness they convey. I remember that the article in which I heard about the movie said it was an alternative to “generational” movies in which not everyone feels like they fit. And that is exactly what it was for me. I rarely recognize myself in movies made for my age range, especially rom-coms (send help). Garden State is a little gem for those who may not feel in line with their generation (or with the world). To be watched with a supply of tissues, just in case.
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About Time (2013)
I just said I shunned rom-coms like the plague, and here I am, placing one of the most romantic movies ever in my top list. Well, it’s not just any romantic movie. About Time tells the story of Tim – the excellent Domhnall Gleeson – who learns at the age of 21 that he has the power to go back in the past and change events then, with all the consequences it may entail. Rather than launching in a big crusade against all the wrongs in the world, the movie follows Tim as he makes his uncertain way through life. It is a celebration of the little things and the need to look up and around you. And it stars Bill Nighy, which honestly should be your only reason to watch this movie.
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Ex Machina (2014)
Technically, I first saw this movie in 2017, but I hadn’t written anything about it then, and I watched it again with as much pleasure last year. It is a minimalist sci-fi movie, so to speak. With Domhnall Gleeson (I may or may not have a fixation on this actor).
Caleb is a gifted programmer who wins a competition whose price is to take part in a revolutionary endeavour led in the greatest secret by Caleb’s boss, the mysterious Nathan (the fabulous Oscar Isaac). The young man discovers that his job is to run the Turing test on a humanoid robot equipped with an artificial intelligence.
The first thing I noticed in this movie was Domhnall Gleeson its aesthetics. It is refined so as to let the characters take centre stage, while at the same time placing them in a place out of time. The story is quite simple in itself, but a large part of the interest resides in the personality of the protagonists and their interactions: Caleb, a little plain but not an idiot, Nathan, more and more unsettling as the movie progresses, and the troubling Ava, with more than human reactions.
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Gifted (2017)
Gifted tells the story of Mary, a young gifted girl with no parents, living with her uncle Frank and a cat. (Yes, the cat is important.) He is convinced that Mary will thrive in the usual educational system, surrounded with other youths with whom to socialize, rather than in an institution that would provide her with a custom-made education for her extra-ordinary intellectual abilities. Evelyn, Mary’s grand-mother, does not agree and wishes to obtain Mary’s custody. I don’t know how many times I’ve already said the word since the beginning of this article, but this movie is incredibly touching. Frank is far from perfect (though he is played by Chris Evans, which counts in some people’s mind), but he surrounds Mary with all the love he can possibly give her, and neither is Evelyn described as a heartless monster only concerned with raising a little genius. The characters are nuanced, and little Mary will melt your heart.
Get your tissues ready, but be also prepared for an ocean of tenderness.
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Mamma Mia ! Here We Go Again (2018)
After at least three teary movies, you were probably hoping to relax in front of a happy-go-lucky musical ? Well, yes, and no. Mamma Mia! Here We Go Again stands in the line of the first movie, with a crazy energy that can only swipe you off your feet, if you accept to let go. I spent the movie with a wide smile on my lips. I had loved the first one, and found the new one at the same level, with the added bonus of the new characters, some of which I identified with.
I just want to warn you though, the end crushed me emotionally. I had kidnapped my sister to see the movie with me, and she will confirm: we were two sobbing messes by the end.
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Victoria & Abdul (2017)
I usually enjoy historical movies, but in 2018 I was surprised to find only this one in my favourites. However, it is quite a favourite. Victoria & Abdul tells how Queen Victoria and Abdul Karim, an Indian clerk sent to England for the queen’s jubilee in 1887, met. Despite the gap between them, a strong friendship bloomed, notwithstanding conventions and outraged glares from Victoria’s court.
Beyond the historical dimension (based on a true story), this movie will embark you on a journey through all the emotions thanks to the prominence given to the characters. The first minutes are really funny, playing on cultural shock, and then you are swept away by the force of this odd-defying friendship, before it plays a bittersweet chord as the movie continues. The dialogues are scrumptious and the actors always right.
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The 9th Life of Louis Drax (2016)
I discovered this strange, strange movie via its soundtrack, created by an artist I love: Patrick Watson. It came out directly in VOD in France, which is a pity because seeing it on the big screen would add a lot to the experience. That is how I would define this movie: an experience. It has an astounding atmosphere, without resorting to extravagant special effects.
Louis Drax is a young boy whose life has been punctuated by a series of life-threatening accidents. Each time he miraculously survived. However, when the movie starts, he is in a coma. A doctor, played by Jamie Dornan, inquires into his case and investigates to discover what happened, walking a thin line between dream and reality.
The 9th Life of Louis Drax is a matrioshka of a film. It displays an array of possibilities before a final, cunning and rather scandalous twist that is absolutely fascinating – when you remember that etymologically, fascination is a subtle blend of love and horror.
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Incredibles 2 (2018)
One of the last movies I saw in 2018 was enjoyed on Christmas eve. I had watched the first Incredibles again earlier in the year but had been rather disappointed (although I had enjoyed it a lot the first time). I didn’t come to this one with a lot of expectations, and I was pleasantly surprised. The characters are very well written and, more than the story that didn’t grab my attention, it’s the relationships between them that make this movie successful, in my opinion. Little Jack-Jack should be reason enough for you to watch it – his resemblance to my nephew made me cry with laughter!
les mots de mary 